Un partenariat fondateur entre le Centre François Baclesse et l’Université de Bordeaux

AGRICAN est né d’un partenariat scientifique fort entre deux équipes de recherche françaises (ANTICIPE et EPICENE), dépendant pour l’une de l’Université de Caen-Normandie et de l’INSERM et hébergée au Centre François Baclesse à Caen, et pour l’autre de l’Université de Bordeaux et de l’INSERM. Ce partenariat solide a permis de développer une recherche pluridisciplinaire offrant de nombreux projets à de jeunes chercheurs (projets de Master, thèses). Ces deux équipes collaborent avec de nombreuses institutions locales, régionales et nationales dans le domaine du cancer, de l’agriculture, du travail et de l’environnement. Elles offrent leur expertise dans diverses instances pour apporter des éclairages scientifiques à la décision publique.

Une collaboration privilégiée avec FRANCIM et la MSA

Le bon déroulement de la cohorte s’appuie sur deux collaborations particulièrement importantes :

• FRANCIM, réseau des registres de cancer français, qui construit et gère les bases de données sur les nouveaux cas de cancer, notamment dans l’ensemble des départements d’AGRICAN. Le croisement régulier de la base AGRICAN avec les bases des registres FRANCIM permet d’identifier les nouveaux cas de cancer survenant parmi les membres de la cohorte au cours du temps. Par ailleurs, les membres du réseau apportent leur expertise sur la surveillance des cancers en France. FRANCIM
• Le réseau des Caisses de la Mutualité Sociale Agricole coordonné par la Caisse Centrale, avec lequel les affiliés répondant aux critères d’inclusion ont pu être identifiés en 2005. Ce réseau soutient financièrement et participe à toutes les étapes de l’étude. Organisme de protection sociale des populations agricoles, la MSA joue un rôle dans la diffusion des résultats de la cohorte et leur intégration dans ses actions de prévention (Comité Technique de Prévention).

Une ouverture aux autres équipes de recherche françaises et internationales

La base de données d’AGRICAN, riche en informations très diverses et très nombreuses, est par ailleurs ouverte à d’autres chercheurs, de toutes disciplines, qui peuvent proposer des projets scientifiques, évalués par le Comité Scientifique de la cohorte, appuyé par un Conseil Scientifique International.
De plus, même si AGRICAN est une cohorte de très grande taille, l’étude de certaines maladies ou de certaines expositions rares peut justifier la mise en commun des données avec d’autres projets à l’échelle internationale.
C’est pourquoi AGRICAN s’est associé avec d’autres cohortes agricoles de 12 pays, au sein du consortium AGRICOH. Cette collaboration internationale permet des analyses combinées, basées sur un plus grand nombre de cas, avec une « puissance statistique » augmentée. Elle offre aussi l’opportunité de mener des comparaisons entre les différents pays et de mieux comprendre les spécificités nationales.